« Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile. »
François Mauriac
Rencontre avec une des nombreuses argiopes frelon du jardin !
Je dois avouer que les premières fois que j’ai fait la rencontre de ces araignées, je m’en suis vite éloignée. Il faut dire que cette araignée rayée de noir et de jaune n’est pas sans rappeler un insecte volant au piquant certain.
Ce n’est pas pour rien qu’elle porte le nom d’argiope frelon (ou d’épeire fasciée).
Et puis, de fil d’araignée en aiguille, j’ai même commencé à lui trouver un certain charme ! Après avoir fait quelques recherches sur les coutumes de cette épeire, j’ai appris qu’elle n’était pas agressive et que les (mal)chances d’être mordu était minces. Et comme elle n’a visiblement pas pour habitude de s’introduire dans les habitations, mon appréhension du départ s’est évaporée (ou du moins, estompée).
Madame peut mesurer jusqu’à 25 mm tandis que le mâle, bien plus petit, doit se contenter de quelques 8 mm.
Je suis très loin d’être une experte en araignée, mais celle-ci a une particularité que je ne connaissais pas : elle mue !
Il se trouve que notre belle arachnide est une gloutonne, elle aime les gros insectes : Criquets, guêpes, sauterelles et même frelons ! Après avoir englouti ses nombreuses proies, voilà qu’elle se sent à l’étroit dans sa combinaison rayée. Mais cela ne semble pas lui poser de problème. Au terme de sa mue mue, la voilà repartie pour de nouvelles aventures et de nouvelles proies !